Dans une maison de haute couture à Munich
Louise, habituellement si volontaire, a posé un pied hésitant sur le quai de la gare de Munich où elle est accueillie par son grand-père. Ils se rendent à la maison de haute couture où Madame K. est styliste. En y entrant, une vive émotion étreint alors le cœur de Louise : la voilà - dans le rôle de sa propre sœur - devant une femme inconnue qui n'est autre que sa mère ! Dans la maison de haute couture, l'activité est trépidante : la préparation de la collection pour la nouvelle saison bat son plein, on prépare le grand défilé annuel. La maison s'est fait une belle réputation en matière de robes de mariées et elle accueille même des clientes venues de l'étranger. Parmi elles, une certaine Irène G. ... Cette animation plaît à Louise ! Sa mère s'étonne quelque peu du fait que sa petite Lotte, qui est si calme et si raisonnable à l'accoutumée, soit curieusement devenue si gaie ; mais elle est heureuse que sa fille soit plus épanouie après son séjour à la montagne. Elle ne soupçonne pas un instant les manigances de sa fille !
À l’opéra de Vienne
À Munich, feuilletant un magazine de mode, Madame K. a découvert avec stupéfaction la photographie des jumelles Lotte et Louise au centre de vacances. Oh, Louise… cette adorable enfant dont elle n'a plus de nouvelles depuis si longtemps ! Elle ne se doute pas encore que c’est bien Louise qui est désormais à ses côtés. À Vienne, à la descente du train, la gouvernante a accompagnée Lotte – dans le rôle de Louise - au théâtre où son père, Ludwig B., est chef d'orchestre. C'est un homme au tempérament bohème qui s’accommode mal des contraintes conjugales pour exercer son travail solitaire de créateur. Il mène son monde à la baguette ! L'atmosphère si particulière qui règne dans le théâtre suscite étonnamment la curiosité de l’enfant ! La gouvernante pressent un changement dans son comportement. Lotte fait aussi la connaissance de la nouvelle fiancée de son père, la danseuse Irène G. : celle-ci entend épouser Ludwig pour son succès et sa fortune. La mésentente ne tarde pas à éclater au grand jour !
Pour entretenir le souvenir de cette soirée et pour en conserver le témoignage dans vos archives familiales, vous pouvez télécharger l'affiche du spectacle (au format Adobe Reader PDF). Cliquez sur l'image !
Le Maine Libre - Beau succès du gala annuel - Vendredi et samedi soirs s'est tenu le gala annuel des cours Garreau Le Fort. Encore une fois, la magie a opéré auprès d'une salle comble et enchantée par le spectacle intitulé Jumelles ! Un spectacle dédié à Jean-Jacques Le Fort, professeur de danse, décédé en mars 2015. « C'est le spectacle annuel. L'histoire de la gémellité nous intéresse et nous nous sommes inspirés d'une œuvre des années 50 » déclare Marie-Michèle Le Fort, professeur de danse. Une chorégraphie impeccable, des effets spéciaux et des décors somptueux pour un spectacle qui, en plus des quatre « chevilles ouvrières » (Solange Garreau Le Fort, Marie-Michèle Le Fort, Jean-Jacques Le Fort et Thierry Garreau), a mobilisé plus d'une soixantaine de bénévoles. Un travail de toute une équipe qui a été très applaudi par le public de la salle Coppélia. Le spectacle en quatre actes racontait l'histoire de deux jumelles séparées qui vont échanger leur place. Quatre actes et quatre univers différents, sources d'inspiration pour les danseurs. « C'est un univers différent et j'aime changer d'univers. Le premier ballet Naissance a été créé par une de mes élèves qui a réussi l'E.A.T. (Examen d'Aptitude Technique) et qui va devenir professeur de danse » déclare Solange Garreau Le Fort, chorégraphe. Article publié dans Le Maine Libre le 29 juin 2015
Ouest France - Mercredi après-midi, et jusque tard dans la soirée, les danseuses et danseurs des écoles de danse Le Fort de La Flèche, Château-du-Loir et Baugé ont répété le spectacle Jumelles, qui sera présenté au public ce samedi, à la Salle Coppélia. « C'est une histoire complète sur le thème de la gémellité qui se déroule dans les années 60, précise Marie-Michèle Le Fort, professeure. Ce spectacle est soutenu par une grosse mise en scène et un investissement important dans les costumes. » Elle évoque « une année difficile après la disparition de Jean-Jacques, l’initiateur des spectacles, mais grâce à la bonne ambiance, les élèves se sont remis au travail. » Au programme, deux grands extraits de ballets classiques, Roméo et Juliette de Prokoviev et Le Lac des cygnes de Tchaïkovsky et du jazz [...]. Article publié dans Ouest France le 25 juin 2015